Je suis née à Toronto, la capitale de la province de l'Ontario, il y a maintenant plusieurs années. Je suis le dernière de la famille. Avant moi il y a mon grand-frère, Matthew. Mais il y aussi mon autre frère, Liam. J'ai cinq ans d'écart avec le premier et le même âge que le second. Lorsque j'étais une petite fille, mes parents ont décidée de m'envoyer au jardin d'enfant plutôt qu'à l'école maternelle, c'est un choix personnel de leur part. Matthew y a été avant moi et Liam en même temps.

Au lycée, j'ai pris l'option art. J'aime beaucoup le dessin depuis que je suis toute petite et les cours d'art me permettais d'exprimer mes émotions et de m'exprimer tout court. Là-bas, j'ai rencontré une fille de mon âgé et de ma classe a qui je n'avais jamais vraiment parlé avant, mais notre passion commune pour le dessin nous a rapprochés et elle devenue ma petite amie. Eh oui, je suis homosexuelle, j'aime mes femmes et je le sais depuis toujours. Je n'ai jamais eu d'attirance pour les garçons. A l'âge de 17 ans, je fus victime d'un viol collectif commis par trois garçons plus âgé que moi, des garçons de 19 ans, des redoublant. Ce sont des enfants de bonne famille, mais l'habit ne fait pas le moine comme ont dit. L'un d'eux était amoureux de moi, mais j'ai dû refuser son invitation de sortir avec lui, parce que je n'aime pas les hommes. Il n'a pas acceptés, a découvert que j'aime les femmes, en a parlé à deux de ses amis et tout s'est enchaîné. Je suis restée enceinte, sans savoir qui des trois garçons est le père, mais ce n'était pas important. Le plus important, c'était de savoir ce que j'allais faire de cette enfant : je ne pouvais pas avorter, ce serait comme le tué, certes je n'en ai pas voulut, je ne l'ai pas demandé, mais il était là. Je ne pouvais pas accepter ce genre de choses, mais je savais bien que j'étais trop jeune pour m'en occuper et lui offrir une vie confortable. C'est alors que j'ai décidée de le mettre au monde et de le faire adopter. Je ne le regrette pas, je sais qu'il est bien mieux avec deux parents qui travaillent et qui ont l'âge de s'occuper d'un enfant, plutôt qu'avec moi, sa mère biologique, une lycéenne sans source de revenue et beaucoup trop jeune. (l'enfant à maintenant 20 ans).

Après avoir décroché mon high diploma (diplôme du bac), je me suis inscrit en art, en dessin à l'université de Toronto, tout comme ma copine d'ailleurs. Lorsque mon père a appris cela, il était furax. Il n'a jamais voulu que j'étudie le dessin et nos relations se sont détérioré après cette découverte. Je suis néanmoins rester trois ans à l'université et à l'issue de cette troisième année, j'ai décroché mon bachelor d'art en dessin (licence) L'année suivante, ma copine à voulut aller continuer ses études en France, à Paris. Moi-même voulant continuant mes études, j'ai alors vue l'occasion de me réconcilier avec mon père, d'autant plus que je ne voulais pas être loin d'elle. Qui sait, peut-être que nos études nous auraient séparées. C'est donc ainsi que je l'ai suivis jusqu'à Paris où je me suis inscrit à l'université pour obtenir cette fois un master d'art en dessin. Cependant, je n'ai jamais réussi à recoller les morceaux avec mon père. Il ne veut rien comprendre, alors j'ai coupée les ponts. Après mes études, je suis restée à Paris quelques temps. L'année de mes vingt-trois ans, je suis rentrée chez moi à Toronto où j'ai passé un concours pour entrer dans la police métropolitaine. J'y suis resté sept ans avant de demander d'être mutée à Paris, une fois de plus pour suivre la femme de ma vie.

Je suis également restée à Paris pendant sept ans, où je travaillais toujours dans la police, mais de Paris cette fois et plus métropolitaine non plus. Je n'ai pas très bien vécut ses cinq années à Paris. Trois après ma mutation, j'ai voulu avoir un enfant, avec ma compagne. Nous avons donc demandé de l'aide à un ami commun, après quoi et je suis devenue maman d'un petit garçon (qui a maintenant quatre ans) et ma copine de même. Durant ma dernière année passée à Paris, j'ai faillit y laisser ma vie. Je suis restée trois semaines à l'hôpital après avoir reçu une balle dans la jambe. Suite à ça, j'ai voulu changer de métier pour un moins dangereux, pour moi-même, mais aussi pour ma copine et mon fils. C'est d'ailleurs elle qui nous a fait quitter Paris, parce qu'elle n'aimait plus vivre là-bas non plus. Elle a quitté son job à Paris, j'ai quitté définitivement la police et nous sommes rentrées à Toronto. J'ai alors cherchée un travail moins dangereux et je fus embauché comme barmaid. N'y connaissant rien, j'ai dû l'apprendre et aujourd'hui je m'en sors très bien. Quelques mois plus tard, nous avons décidé de quitter notre ville natale pour recommencer une vie après tout ce qu'il s'est passé dans nos vies depuis trop longtemps. Me voilà donc arrivée à ProvinceTown et accompagnée. Depuis un petit moment, j'ai une idée qui me trotte dans la tête : celle d'épouser la femme que j'aime depuis le lycée. Je sais que c'est la femme de ma vie, et je lui ai demander de m'épouser, elle a accepter.